- La découverte de tumuli contenant des débris de poteries et de bronze à Forsquilly et Kérivoal confirme la présence d’habitants sur les terres avoisinantes à l’âge de bronze moyen. Une voie romaine allant de Landerneau à Brasparts et longeant le nord de la commune de Saint Eloy ayant longtemps servi de limite aux diocèses de Léon et de Cornouaille ainsi que la découverte de tuiles au bourg témoignent de la présence romaine.
- Il faut attendre le XIIème siècle et l’apparition de documents concernant l’Abbaye de Daoulas pour que soit fait état de la terre du Fresq, « les terres fraîches », c'est-à-dire en jachère, ancien nom de Saint Eloy.
- En 1173, le vicomte de Léon cède ses terres de Forsquilly et du Fresq au monastère afin de lui procurer des revenus. Au XIIème siècle les terres de Forsquilly sont une prévoté dépendant de la seigneurie d’Irvillac. Une chapelle dédiée à Saint Eloy existe dès le XVème siècle.
- Le 5 mai 1485, François II, duc de Bretagne, autorise la tenue d’une foire de Saint Eloi au Fresq.
- En 1521, les moines de l’abbaye de Daoulas, fuyant la peste qui ravage la commune se réfugient au Fresq et construisent l’église Notre-Dame-du-Fresq.
- La date du changement de nom du bourg de Fresq en Saint Eloy n’est pas connue avec exactitude mais est relative à la foire. Une carte datant de 1635 fait mention du nouveau nom Saint Eloy.
- Pays d’élevage et d’agriculture, la commune vit également longtemps de l’exploitation des nombreuses carrières de schiste situées sur son territoire. Une carrière à Roc’h-Vraz est encore exploitée dans les années 1950.